« Le Stradivarius de l’Espoir »
Pierre AMOYAL jouera avec l’un des vingt plus beaux violons au monde, un joyau datant de 1717, l’âge d’or du maître de Crémone Antonio STRADIVARI.
Ce concert exceptionnel nous permettra d’entendre les deux virtuoses Pierre AMOYAL, violoniste et Patrick DHEUR, pianiste. Un duo bien connu des mélomanes pour leur interprétation fusionnelle du répertoire romantique.
Pierre AMOYAL est l’un des plus importants violonistes de sa génération. Commençant très tôt ses études musicales, il obtient à 12 ans un Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. A 17 ans, il part poursuivre ses études à Los Angeles auprès de Jascha HEIFETZ, avec lequel il travaille pendant cinq ans
Depuis, Pierre AMOYAL est invité par les plus grands orchestres et se produit dans le monde entier. Il collabore régulièrement avec les plus grands chefs : Pierre BOULEZ, Lorin MAAZEL Seiji OZAWA, Charles DUTOIT, Eliahu INBAL, Georges Prêtre, Guennadi ROSHDETVENSKY, Kurt SANDERING, Simon RATTLE
Il fera partie du Jury du prochain Concours Reine Elisabeth qui se tiendra en mai 2019.
Pierre AMOYAL, est aussi l’homme qui, un jour, s’est fait voler son stradivarius. L’affaire, qui dura quatre ans, avait ému toute la France. Aujourd’hui, le musicien raconte cet incroyable thriller dans un livre: Pour l’amour d’un stradivarius (Robert Laffont). «Chaque matin, quand j’ouvre sa boîte, il me parle, résume Pierre AMOYAL. Et, moi, je lui confie mes secrets.».
Il possède et jouera le 5 avril prochain à Liège l’un des vingt plus beaux violons au monde, un joyau datant de 1717, l’âge d’or du maître de Crémone Antonio STRADIVARI. Combien coûte- t-il? «Une fortune.» Pierre AMOYAL répugne à en donner le prix. Aux enchères, récemment, celui de MENUHIN est parti pour 6 millions d’euros. Ce n’est pas que l’ancien violon du Tsar NICOLAS II soit fragile. Il a survécu à la révolution bolchevique et sa caisse n’a pas varié d’un millimètre depuis trois siècles. C’est juste que le musicien se souvient qu’un bref instant de mégarde, le 15 avril 1987, lui a valu sa première mort. «Je voyais mon violon partir et j’ai eu l’impression que mon corps se vidait de son sang et de son âme.»
Patrick Dheur est Liégeois de naissance et de culture. Sa carrière musicale démarre au Conservatoire Royal. Elle s’internationalise très vite et dès 1982, il gagne le Premier Prix Szymanowsky: la Pologne l’invite pour sa première tournée.
Elève de Magaloff à Genève, c’est aux USA que sa destinée va se jouer. Sélectionné par Léon Fleisher, il étudie sous sa direction au Peabody Conservatory à Baltimore. Il va conjuguer sa passion pour le piano, la composition musicale et les voyages en réalisant une carrière qui va le conduire à ce jour dans 27 pays, comme soliste avec de très nombreux orchestres mais aussi en musique de chambre avec des partenaires prestigieux et en récital. Ses compositions musicales remplissent un espace original et de totale liberté. Elles couvrent des domaines très divers (musique de chambre, concertos, symphonies, Oratorio..)
A ce jour 22 CDs retracent ses choix et son évolution. Ses dernières saisons confirment son intense activité; Belgique, Espagne, Italie, Norvège, Russie, USA avec notamment le Carnegie Hall à New York.
Son attachement depuis plus de 30 ans à la musique liégeoise en fait un des référents pour la musique de César Franck (intégrale de l’œuvre pour piano) et celle de Grétry dont il est le Responsable du Musée portant son nom.
Pierre Amoyal et Patrick Dheur