L’A.S.B.L.

Qui accueillons-nous ?

Des personnes atteintes d’une arriération mentale grave, c’est-à-dire possédant un quotient intellectuel inférieur à 50.
Nos pensionnaires présentent généralement des handicaps surajoutés : moteurs, sensoriels, psychologiques et comportementaux.
Nous pouvons accueillir 310 personnes.
L’équipe psycho médico-sociale déterminera, lors de l’examen d’admission, l’orientation qui correspond le mieux à ses besoins.

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Qu’offrons-nous ?

La personne handicapée est accueillie dans le milieu de vie le mieux adapté à ses besoins sur base d’un bilan de ses capacités et d’un projet de vie individualisé.
C’est là qu’elle vit avec ses éducateurs, ceux-ci l’accompagnent à travers les activités quotidiennes partageant avec elle les événements essentiels qui ponctuent une année : fêtes, anniversaires, vacances…

Comme dans une famille, elle participe selon ses possibilités et ses envies à la vie de tous les jours ; écouter de la musique, regarder la télévision, participer aux tâches ménagères, aux activités culinaires, à un barbecue, au jardinage, aux promenades dans notre cadre de verdure, aux sorties au village ou en ville.
Jusqu’à sa majorité, si ses capacités le permettent, elle peut être orientée en milieu scolaire maternel, primaire et secondaire spécial.
Les essais d’intégration se font toujours de manière progressive en collaboration avec les enseignants et les familles.

Kinésithérapeutes, ergothérapeutes, logopèdes et psychomotriciens constituent l’équipe paramédicale. Celle-ci travaille en interdisciplinarité l’exercice des fonctions corporelles et mentales par la stimulation sensorielle. La motricité des gestes adaptés est développée par des occupations simples et socialisantes, favorisant la communication sous toutes ses formes.
La vie de la personne s’organise autour de différentes activités de loisir proposées dans l’institution : piscine, atelier percussion, snoezelen, groupes sportifs, théâtre, hippothérapie, peinture, vélo…
Elle y participe accompagnée d’éducateurs.

L’ouverture de l’institution vers l’extérieur est favorisée par la participation ou l’organisation de diverses manifestations : Spécial Olympics Belgium, Fanny club de pétanque de Pepinster, marches ADEPS , expositions de peintures , représentations théâtrales , marchés artisanaux, séjours de vacances à la mer ou à la campagne…
Le suivi médical est assuré par une équipe composée de deux généralistes, un neurologue, un psychiatre, un spécialiste en médecine physique et réadaptation, un neuro-pédiatre.
Une équipe de médecins consultants examine les résidants à l’institution selon les nécessités.

Une consultation d’orthopédie est également assurée chaque semaine. Les adaptations y sont discutées avec le prothésiste.
Le staff médical collabore avec les différents services hospitaliers de la région.
Une équipe d’infirmières et d’aides soignantes dispense les soins quotidiens.
L’alimentation des résidants est étudiée par la diététicienne.

L’accompagnement de nuit est assuré par une équipe permanente composée d’éducatrices et d’une infirmière.

Dans quel esprit ?

Un autre regard porté sur les résidants de la Cité
Des changements sont intervenus chez les résidants, mais des changements tout aussi importants apparaissent progressivement dans la manière de les considérer. Ainsi, nous considérons plus qu’auparavant les capacités plutôt que les handicaps. Considérer le handicap, c’est se centrer sur des déficits, des manques, et orienter son action éducative sur des stratégies curatives. Se centrer sur les capacités, c’est au contraire placer au centre de nos actions ce que les personnes peuvent et aiment faire et ainsi développer des stratégies qui encouragent et valorisent leur potentiel.
Ce changement dans le regard a pour corollaire un questionnement continu pour savoir si en fonction de son évolution la place du jeune est toujours à la Cité.
On n’entre plus à la Cité pour la vie mais pour le temps où notre action reste pertinente par rapport au bien-être de la personne accompagnée.
Les transferts vers d’autres établissements mieux adaptés sont plus souvent envisagés non comme un échec mais au contraire comme une réussite.

Le passage d’interventions de soins à une pédagogie du projet de vie
Autrefois la personne handicapée était l’objet d’interventions de soins médicaux, paramédicaux et éducatifs. La pédagogie du projet de vie implique que la personne handicapée devienne, avec son propre potentiel, le sujet de son projet de vie et donc qu’elle participe à l’élaboration de celui-ci par elle-même ou par la participation de ses représentants légaux.
Une image quotidienne permettra de mieux nous le faire comprendre : la circulation plus large et plus libre de certains résidants au sein de la Cité, même s’ils ne sont pas doués de grandes capacités, fait qu’ils sont sujets autonomes, dotés enfin des moyens de pouvoir aller où ils le choisissent et de rencontrer qui ils veulent. On ne décide plus pour eux où ils doivent aller, ils le choisissent eux-mêmes, malgré les limites qui subsistent.
Pour les personnes moins valides, elles sont accompagnées mais plutôt là où elles en ont manifesté l’intention que là où les éducateurs l’ont décidé.

Institution ouverte
De plus en plus, la Cité s’ouvre à la vie sociale et aux relations extérieures. Depuis plusieurs années déjà, des sorties de plus en plus nombreuses sont proposées aux résidants, des groupes (Cit’Am, Cit’Art, Sport Espoir) valorisent des activités mettant les résidants en contact avec l’extérieur de manière très positive.
L’usage des camionnettes en soirées et les week-ends permet l’accès à des activités culturelles comme pour d’autres membres de la société.
Néanmoins, nous ne devons pas perdre de vue que nos résidants sont parfois fort insécurisés par la vie sociale courante, qu’ils s’y trouvent mal, qu’on leur accorde peu leur place. Un équilibre doit donc être trouvé.
Dans le cas des mineurs, quand elle est possible, même à temps partiel, la scolarisation sera toujours favorisée.

Intégration des familles dans l’accompagnement des résidants
Conçue pour décharger les familles de tout souci quant à leur enfant handicapé, la Cité tente de mettre l’accent sur un partenariat famille-institution qui, s’il a toujours existé avec certains parents, doit être institué de manière rigoureuse avec les nouveaux entrants.
Ces évolutions doivent marquer le projet pédagogique global et méritent d’être concrétisées dans nos actions quotidiennes.

Charte des valeurs de la Cité de l’Espoir

Chacun, membre du Conseil d’Administration, des Directions et Sous Directions, du Personnel de la Cité de l’Espoir nous nous engageons à œuvrer constamment à une meilleure mise en concordance entre notre pratique quotidienne et les principes énoncés dans la présente Charte des valeurs.
Les principes de la présente charte s’inspirent et sont en harmonie avec :
La déclaration des Droits de l’Homme ;
La déclaration des Droits de l’Enfant ;
La déclaration des Droits de la Personne Handicapée ;
Ainsi que les normes de progrès social présentes dans les actes constitutifs de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

CHAQUE RESIDENT AU SEIN DE L’INSTITUTION A LE :

  • DROIT : d’être respecté en tant que personne unique dans sa nature et sa situation.
    Ceci requiert un accompagnement attentif à :
    Une prise en charge individualisée ;
    Son droit à l’expression ;
    Son droit à l’écoute ;
    Son droit à être entendu ;
    Son droit à être considéré comme véritable partenaire.
  • DROIT : au respect de ses opinions philosophiques et religieuses ainsi que celles de sa famille
    De bénéficier d’un partenariat actif famille-résidants-institution.
  • DROIT : au bien-être et à l’épanouissement de ses capacités.
    Ceci requiert un accompagnement attentif à :
    La valorisation de son potentiel individuel ;
    L’octroi d’un nursing adapté ;
    Au respect de son intimité ;
    Au respect de sa vie affective et sexuelle ;
    L’organisation de ses loisirs et activités ;
    La mise à sa disposition d’un matériel adapté ;
    Une alimentation saine et variée.
  • DROIT : à une médecine de qualité,
    actualisée et adaptée au handicap en respect de sa personne, de sa famille et du personnel tant dans ses dimensions éducatives, préventives, palliatives et curatives.
  • DROIT : de bénéficier d’un cadre de vie agréable et adapté.
    Ceci requiert un accueil attentif à :
    L’hygiène individuelle et collective ;
    La mise à disposition d’un espace de vie suffisant ;
    L’entretien et le renouvellement du matériel ;
    Au respect de l’environnement.